Conseil d'État, 4ème sous-section jugeant seule, 27/06/2013, 354974, Inédit au recueil Lebon

Judgement Number354974
Record NumberCETATEXT000027620184
Date27 juin 2013
CounselSCP PEIGNOT, GARREAU, BAUER-VIOLAS ; SCP THOUIN-PALAT, BOUCARD
CourtCouncil of State (France)

Vu le pourvoi sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 19 décembre 2011 et 19 mars 2012 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentés pour M. B...A..., demeurant ...; M. A...demande au Conseil d'Etat :

1°) d'annuler l'arrêt n° 11BX00486 du 18 octobre 2011 par lequel la cour administrative d'appel de Bordeaux en tant qu'il a limité à 86 308 euros la somme qu'il a condamné le centre communal d'action sociale d'Hendaye à lui verser et a rejeté le surplus de ses conclusions indemnitaires ;

2°) réglant l'affaire au fond, de faire droit à son appel ;

3°) de mettre à la charge du centre communal d'action sociale d'Hendaye la somme de 4 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;



Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le code de justice administrative ;



Après avoir entendu en séance publique :

- le rapport de M. Louis Dutheillet de Lamothe, Auditeur,

- les conclusions de M. Rémi Keller, rapporteur public ;

La parole ayant été donnée, avant et après les conclusions, à la SCP Peignot, Garreau, Bauer-Violas, avocat de M. A...et à la SCP Thouin-Palat, Boucard, avocat du centre communal d'action sociale d'Hendaye ;




1. Considérant, en premier lieu, que le bénéfice de l'indemnité destinée à rémunérer les permanences de nuit auxquelles M. A...était astreint en vertu des stipulations de son contrat était lié à l'exercice effectif de ces permanences ; qu'en jugeant que l'employeur de M. A...ne pouvait être condamné à indemniser celui-ci pour les permanences de nuit qu'il n'avait pas assurées durant son éviction du service, la cour administrative d'appel n'a pas commis d'erreur de droit ;

2. Considérant, en deuxième lieu, que la cour n'a pas dénaturé les faits en estimant, par une appréciation souveraine, qu'il ne résultait pas de l'instruction que le licenciement de M. A...aurait été à l'origine de troubles psychologiques ;

3. Considérant, en troisième lieu, qu'il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que, postérieurement à sa réintégration, M. A...a signifié à son...

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