Conseil d'État, 6ème et 1ère sous-sections réunies, 21/05/2008, 289332, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. Martin
Judgement Number289332
Record NumberCETATEXT000018838989
Date21 mai 2008
CounselSCP MONOD, COLIN ; SCP GASCHIGNARD
CourtCouncil of State (France)
Vu le pourvoi sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 23 janvier et 22 mars 2006 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentés pour Mme Cécile A, demeurant ... ; Mme A demande au Conseil d'Etat 1°) d'annuler l'arrêt du 6 octobre 2005 par lequel la cour administrative d'appel de Marseille a constaté, après avoir annulé l'ordonnance du 7 novembre 2001 du président de la deuxième chambre du tribunal administratif de Nice et évoqué l'affaire, qu'il n'y avait pas lieu de statuer sur sa demande tendant à l'annulation de la décision en date du 29 septembre 2000 par laquelle le maire de Saint-Tropez a rejeté son recours gracieux tendant au retrait de la décision du 31 juillet 2000 constatant la péremption du permis de construire qui lui avait été délivré le 23 juillet 1996 2°) réglant l'affaire au fond, de faire droit à sa demande présentée devant le tribunal administratif de Nice 3°) de mettre à la charge de la commune de Saint-Tropez le versement de la somme de 3 500 euros au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative Vu les autres pièces du dossier Vu le code de l'urbanisme ; Vu le code de justice administrative ; Après avoir entendu en séance publique : - le rapport de M. Rémi Decout-Paolini, chargé des fonctions de Maître des Requêtes, - les observations de la SCP Monod, Colin, avocat de Mme A et de la SCP Gaschignard, avocat de la commune de Saint-Tropez, - les conclusions de M. Yann Aguila, Commissaire du gouvernement ;
Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que le maire de Saint-Tropez a délivré, le 23 juillet 1996, un permis de construire à usage d'habitation à Mme A ; qu'après l'avoir informée, par lettre du 31 juillet 2000, que ce permis était périmé, il a rejeté son recours gracieux et confirmé la caducité du permis par une décision du 29 septembre 2000 ; que cette décision a été contestée par Mme A devant le tribunal administratif de Nice ; que le président de la deuxième chambre du tribunal administratif de Nice a constaté par une ordonnance du 7 novembre 2001 qu'il n'y avait pas lieu de statuer sur la demande de Mme A dès lors que le même tribunal avait, à la demande de la SCI « 9, rue du Puits », annulé par jugement du 28 décembre 2000 le permis de construire litigieux ; que la cour administrative d'appel de Marseille, saisie de l'appel formé par Mme A contre l'ordonnance du 7 novembre 2001, a annulé cette...

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