Conseil d'État, Section du Contentieux, 30/11/2007, 266500, Publié au recueil Lebon

Presiding JudgeM. Stirn
Record NumberCETATEXT000018007550
Date30 novembre 2007
Judgement Number266500
CounselSCP PIWNICA, MOLINIE
CourtCouncil of State (France)
Vu la requête sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 13 avril et 12 août 2004 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentés pour M. Pierre A, demeurant ... ; M. A demande au Conseil d'Etat d'annuler l'arrêt du 30 décembre 2003 par lequel la cour administrative d'appel de Nantes a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du 11 avril 2000 du tribunal administratif d'Orléans rejetant sa demande en décharge des cotisations supplémentaires à l'impôt sur le revenu auxquelles il a été assujetti au titre des années 1989, 1990 et 1991 ;


Vu les autres pièces du dossier ;

Vu la loi n° 90-568 du 2 juillet 1990 ;

Vu le code de justice administrative ;



Après avoir entendu en séance publique :

- le rapport de M. Salesse, Conseiller d'Etat,

- les observations de la SCP Piwnica, Molinié, avocat de M. A,

- les conclusions de Mme Landais, Commissaire du gouvernement ;




Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que M. A, président directeur général de la S.A Equinoxe, qui exploitait un hôtel à Paris, a fait l'objet en 1992 d'une taxation d'office en matière de revenus d'origine indéterminée, de revenus fonciers et de revenus de capitaux mobiliers au titre des années 1989 à 1991 ; qu'après admission partielle de sa réclamation, M. A a saisi le tribunal administratif d'Orléans en soutenant que les notifications de ses bases d'imposition afférentes à l'année 1989 ne lui étaient parvenues que le 4 janvier 1993 et n'avaient donc pu interrompre la prescription du délai de reprise de l'administration, lequel expirait le 31 décembre 1992 ; que l'administration fiscale a alors produit deux attestations en date du 7 janvier 1993 du receveur de la poste d'Abondant indiquant qu'à la demande de M. A, son courrier avait fait l'objet d'une « garde au bureau » et que les notifications des bases d'imposition étaient à la disposition du contribuable au bureau de poste dès le 22 décembre 1992 ; que M. A a déposé devant l'autorité judiciaire une plainte pour faux relative aux attestations postales produites par l'administration ;

Considérant que M. A demande l'annulation de l'arrêt en date du 30 décembre 2003 par lequel la cour administrative d'appel de Nantes a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du tribunal administratif d'Orléans du 11 avril 2000 rejetant sa demande de décharge des cotisations supplémentaires d'impôt sur le revenu mises à sa charge au titre des...

Pour continuer la lecture

SOLLICITEZ VOTRE ESSAI

VLEX uses login cookies to provide you with a better browsing experience. If you click on 'Accept' or continue browsing this site we consider that you accept our cookie policy. ACCEPT