Décision judiciaire de Conseil d'Etat, 22 mars 1985 (cas Conseil d'Etat, Section, du 22 mars 1985, 43529)

Date de Résolution22 mars 1985
JuridictionCouncil of State (France)
Nature Décision

Requête de M. X... tendant à ce que le Conseil d'Etat annule la décision implicite de rejet résultant du silence gardé pendant plus de quatre mois par le ministre de la défense sur sa demande en date du 19 février 1982, tendant à ce que, à compter de son admission au bénéfice du congé spécial, le 12 février 1982, son traitement soit calculé sur la base de l'échelle lettre E ;

Vu la Constitution du 4 octobre 1958 ; l'ordonnance du 4 février 1959 ; le décret n° 81-1083 du 8 décembre 1981 ; l'ordonnance du 31 juillet 1945 et le décret du 30 septembre 1953 ; la loi du 30 décembre 1977 ;

Considérant que le décret du 8 décembre 1981 dispose, dans son article 1er, que " les fonctionnaires occupant ou ayant cessé d'occuper moins de six mois à la date de la publication du présent décret l'un des emplois supérieurs pour lesquels les nominations sont laissées à la décision du gouvernement ... pourront être placés, sur leur demande, dans une position spéciale de congé " ; que le même décret prévoit, dans son article 2, que " dans la position de congé spécial, les intéressés bénéficient du dernier traitement indiciaire afférent aux emplois mentionnés à l'article 1er, majoré de l'indemnité de résidence à Paris " et, dans son article 5, que " à l'expiration du congé spécial les intéressés sont admis d'office à la retraite " ;

Cons. que la position de congé spécial créée par les dispositions précitées ne peut être assimilée à aucune de...

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