Décision judiciaire de Conseil d'Etat, 14 janvier 2004 (cas Conseil d'Etat, 10ème et 9ème sous-sections réunies, du 14 janvier 2004, 227969, mentionné aux tables du recueil Lebon)

Date de Résolution14 janvier 2004
JuridictionCouncil of State (France)
Nature Décision

Vu la requête et le mémoire complémentaire, enregistrés le 11 décembre 2000 et le 22 mars 2001 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentés pour M. Raymond X, demeurant ... ; M. X demande au Conseil d'Etat :

  1. ) d'annuler l'arrêt en date du 12 octobre 2000 par lequel la cour administrative d'appel de Nancy a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 28 mai 1996 rejetant sa demande en décharge des impositions supplémentaires à l'impôt sur le revenu et au prélèvement de 1% auxquels il a été assujetti au titre de l'année 1988, sous les articles n°s 50006 et 49026 mis en recouvrement les 31 mai et 31 décembre 1991 ;

  2. ) de condamner l'Etat à lui verser la somme de 20 000 F au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ;

Vu le code civil ;

Vu le code de justice administrative ;

Après avoir entendu en séance publique :

- le rapport de M. Salesse, Maître des Requêtes,

- les observations de Me Ricard, avocat de M. X,

- les conclusions de Mme Boissard, Commissaire du gouvernement ;

Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que M. X a conclu en 1971 un bail à construction pour une durée de dix huit ans avec la société RPS, devenue société PACEMETAL, dont il était l'actionnaire majoritaire et le président directeur général ; que la société a construit sur le terrain des bâtiments qui n'étaient pas prévus dans les stipulations du bail à construction ; que M. X a vendu le terrain le 15 avril 1988 au district de Fere-Champenoise-Connantre pour la somme forfaitaire de 1,2 millions de francs ; qu'à l'issue d'une vérification de comptabilité de la société PACEMETAL, l'administration fiscale a estimé que la renonciation de la société à percevoir de M. X une indemnité au titre des deux bâtiments édifiés en dehors du bail à construction constituait un acte anormal de gestion ; qu'elle a considéré que cette renonciation constituait un avantage occulte accordé à M. X imposable au titre des revenus de capitaux mobiliers de ce dernier au titre de l'année 1988, en application de l'article 111 c du code général des impôts ; que M. X se pourvoit en cassation contre l'arrêt du 12 octobre 2000 par lequel la cour administrative d'appel de Nancy a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du tribunal administratif de...

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