Décision judiciaire de Conseil d'Etat, 18 mars 1994 (cas Conseil d'Etat, 9 / 8 SSR, du 18 mars 1994, 129460)

Date de Résolution18 mars 1994
JuridictionCouncil of State (France)
Nature Décision

Vu le recours, enregistré au secrétariat du Contentieux du Conseil d'Etat le 11 septembre 1991, présenté par le ministre délégué au budget, et tendant à l'annulation du jugement, du 27 juin 1991, par lequel le tribunal administratif de Paris, statuant sur la demande présentée par l'Association Gepod Formation, domiciliée ..., a annulé pour excès de pouvoir "la décision du 5 mars 1990 par laquelle le trésorier principal du 15ème arrondissement de Paris a mis fin à l'étalement du paiement de sa dette fiscale dont bénéficiait" cette association ;

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le code général des impôts ;

Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

Vu l'ordonnance n° 45-1708 du 31 juillet 1945, le décret n° 53-934 du 30 septembre 1953 et la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987 ;

Après avoir entendu en audience publique :

- le rapport de M. Fabre, Conseiller d'Etat,

- les conclusions de M. Ph. Martin, Commissaire du gouvernement ;

Considérant que le trésorier principal du 15ème arrondissement de Paris, 3ème division, a, le 5 mars 1990, adressé à l'Association Gepod Formation une lettre ronéotypée, destinée à informer les contribuables qui ont présenté une réclamation assortie d'une demande d'octroi du sursis de paiement prévu par l'article L.277 du livre des procédures fiscales, que, lorsque cette réclamation a été rejetée par le directeur des services fiscaux, ils ont la faculté de contester cette décision devant le tribunal administratif dans le délai de deux mois à compter de sa notification, et qu'à défaut d'user de cette faculté, ils doivent acquitter, dans le même délai, les impositions ayant fait l'objet de leur réclamation ; que cette lettre, adressée à l'Association Gepod Formation à la suite d'une décision du 12 janvier 1990 par laquelle le directeur des services fiscaux de Paris-Ouest avait rejeté une demande d'atténuation transactionnelle de pénalités qu'elle avait...

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